Assistants médicaux : la contre-proposition des syndicats
Par Frédéric Haroche
Sans doute a-t-il régné au cours de cette rencontre une certaine allégresse, puisque quelques heures auparavant, la CNAM signifiait qu’elle avait été mal comprise et qu’il n’était pas question de s’engager dans une quantification rigoureuse de l’augmentation de l’activité d’un médecin bénéficiaire d’aides pour l’embauche d’un assistant médical.
Reste, pour les syndicats qui semblent donc avoir repris la main, à fixer, à leur tour, les frontières des discussions qui reprendront mercredi prochain.
Oui à l’exercice coordonné, non au modèle unique
En premier lieu, les syndicats réitèrent leur revendication qu’il ne soit nulle part fait mention dans le futur accord de quotas de consultations par an ou par heure.
Autre condition à la poursuite des tractations : « l’exercice médical doit être coordonné, certes, mais sans modèle unique », « il faut absolument que les médecins isolés puissent bénéficier d’un assistant médical », insiste le Dr Philippe Vermesch, président du SML.
Les syndicats demandent également que le financement de l’assistant médical ne soit pas uniforme et prenne en compte les contraintes immobilières ou encore le coût de la formation des assistants…et réclame, contrairement à ce que semble avoir décidé la CNAM, qu’il soit pérenne et non dégressif.
Aussi la CNAM avait dessiné deux profils d’assistants, les « administratifs » et les « soignants », schéma que rejettent les représentants de médecins, pour qui le métier d’assistant doit être défini par une autre négociation spécifique dans le cadre de la convention collective des personnels des cabinets médicaux.
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